02/06/2013

Notre chapelle nous écrit... (3/3)

[...] Ces années de tergiversations infructueuses et de défaut d’entretien ont multiplié les coûts d’une rénovation à l’identique par 6 ou 7. Les estimations sont passées de 500 000 à 3.000.000 - 3.500.000 €. C’est un non-renouvellement de bâche de couverture qui a fini par coûter cher.
 
Parallèlement, le Ministre de l’Aménagement du territoire décide d’octroyer 1.070.000 € pour mon réaménagement, soit la solution déjà préconisée par quelques-uns des années auparavant. Grâce à cette manne providentielle et aux promesses électorales de certains, j’avais repris confiance.
 
Hélas, les résultats des élections à peine connus, les masques tombaient. En novembre dernier, une majorité de conseillers communaux décide d’une étude qui doit uniquement se pencher sur ma démolition, en employant ce million d’euros.
 
Je m’insurge contre ce procédé bien connu des entrepreneurs véreux qui consiste à provoquer le pourrissement d’un bâtiment pour, ensuite, plaider sa démolition. Qu’un acteur privé emploie une telle astuce est malsain, mais que le pouvoir public y recourt est totalement inacceptable, pestilentiel et moralement contestable.
 
Moi, je veux vivre. La vie est loin de m’avoir quittée même si une sérieuse remise en forme est nécessaire. Je refuse que l’on m’euthanasie.
 
Alors, continuez de lutter! Continuez à vous indigner! Vous avez déjà réussi tant de choses que les pessimistes pensaient impossible. Ne m’abandonnez pas!

Votre Chapelle des Sœurs grises

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